vendredi 10 septembre 2010

What's up, doc???

Enfoiré de Leibniz, connard de prétentieux. Cet espèce de primate sur-intelligent ne devait pas avoir goûté aux joies des tracas administratifs. Comment peut on croire une minute que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes? J'imagine directement la foule levée des doigts de l'opposition, répondant énergiquement que tout ceci ne dépend que de notre vision du monde. Que la pourriture nauséabonde qui hante les couloirs de l'administration n'est que le résultat de mes vues négatives, etc... Putains d'hippies, salauds d'alter-mondialistes, votre optimisme ne fait qu'accroître mon désespoir.


Plonger dans les méandres sombres et profondes des obligations étatiques me débecte au plus haut point. Cet esclavagisme papelard me transforme en légume. Face à cette machine humaine, ce monstre géant je ne suis rien. Pauvre étudiant misérable, mes velléités deviennent impotentes tant leur armes sont efficaces. Et quand bien même je parvenais à me sortir vainqueur de cette lutte contre l'inutile, je n'en retirerais qu'un sentiment de réussite parfaitement inutile.
Passer trois jours telle une balle de ping-pong, rebondissant entre chaque bureau, désespérément attaché à mon horloge kafkaïenne m'a rappelé le lapin de Lewis Caroll. Croire en sa différence pour finalement n'être qu'un lapin stressé, une bête de transports public...
Néanmoins, il me reste une échappatoire, une faible tentative de pallier ma frustration paperassière. Quand la journée est mesquine, seul un bon vomi parvient à me remettre d'aplomb!!

Burps!!

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