lundi 19 juillet 2010

Un fût inter-galactique

J'ai des potes comme ça, avec qui je m'entends très bien, et c'est normal parce que ce sont des gens très bien. J'en connais d'autres avec qui je m'entends très sympa parce qu'ils sont très sympa. Il y en a d'autres avec qui je ne m'entends pas parce que je ne les entends pas, d'un point de vue symbolique bien sur car je dois souvent faire face au fleuve triste de leurs racontars grotesques . La vie est parfois hargneuse et l'avis méchant. Ha!
Et bien lui, il fait partie d'aucune catégorie parce que c'est ce qu'il a décidé quand il était vraiment tout petit, et qu'une bande d'extra-terrestres l'ont enlevé dans un fût géant et l'ont obligé à apprendre des litanies foutroyantes. Alors comme je le connais bien, que sa musique est très dansante et qu'il fait la bien la soupe, le Lidl magazine m'a demandé de rédiger sa biographie. Et ça a supermarché!
Vous pouvez l'apercevoir en soirée ou l'écouter sur  http://www.buzzworkers.com/
"Certains naissent doués, lui c’est encore pire. Entre ravages musicaux et déchéance artistique, il avait tout d’un fût. Mais pas n’importe quel fût. Il est de ces fûts qui murissent aux soins d’une armée éthyliquement bouddhistes.
Avez-vous déjà gouté aux plaisirs sonores de la psychononstaticdancingrooveridingfunky anal-logique musique ? Car lui, c’est le cas.
Et ceux qui l’ont croisé au détour du sillon vinylesque de ses années acidulées répètent inlassablement cette sentence cosmique : « Hey citizens of the universe, there’s nothing more underground than the rats ! »
                                                      - dans le LIDL magazine, par Gringoteq -"

Et d'ailleurs, c'est un artiste:
http://www.youtube.com/watch?v=qwzLPhuhpdo

Santé!!

Grandir ou vieillir, il faut mourir!!!

Il y a quelques jours, j’ai assisté aux manœuvres de quelques ambulanciers. Ils sortaient une vieille femme d’un bureau de comptables. L’air était tiède, le soleil timide et les passants calmes. Une après-midi des plus banales, dans une rue des plus banales.
La vie est mesquine.
Petit, je m’imaginais mourir d’une balle en plein cœur, serrant fermement une rose fraîchement cueilli entre mes dents pour aller la déposer sur le pas de la porte de ma bien-aimée. C’est à ce moment qu’elle découvrirait qu’elle m’aime. Mon dernier mot serait expiré dans un murmure, englobée par les sanglots de celle que ma timidité m’avais empêché de baiser. Etc, etc … bref une mort héroïque.
Mais quand j’ai vu cette vieille femme allongé dans son brancard…la vie est mesquine.
Avoir une crise cardiaque dans un cabinet de comptable, quand la température est tout ce qu’il y a de plus moyen, c’est petit. Une mort qui n’est l’aboutissement de rien, une mort qui n’apporte rien dans un monde au ralenti.


Du coup, j’ai peur de vieillir. Ce n’est pas l’illusion de promiscuité avec la mort qui me terrifie. Au contraire, cette promiscuité a quelque chose d’enivrant, une émotion perturbante qui pousse à la réflexion. Non, ce qui me terrifie dans la vieillesse, c’est d’en arriver à un monde plat, morne et insipide. Enfin, une vision de notre environnement où tout est difficultés, peur et autres paranoïa schizophréniques.
Tous ces ressentiments s’appuient sur une montagne de lourdeur, le poids de l’expérience. L’expérience est ce qui enrichi les hommes, et qui normalement les rends plus compréhensifs envers les siens. L’expérience, c’est un paquet de conneries qu’on a vécues et desquelles on en est censés en retirer une sagesse sociale. Certains voient dans ce qu’ils ne voient pas quelque chose en lequel ils aimeraient croire, mais ça c’est encore une autre histoire…ou pas. Et pourtant, tous ces monuments antiques qui boitent leur anciennes folies au nom de l’expérience semblent tous plus butés les uns que les autres. Et du fait qu’ils ont vécues un tas de merdes, que la puanteur qu’ils en ont gardé leur donnent le droit de péter plus haut que les autres me pousse à croire que toute cette quête de la vie et de l’absolu divin n’est qu’une grosse blague pour oublier la lie poisseuse dans laquelle on trempe.
Alors, pour ne pas tomber dans le même piège que les gâteux, j’en viens parfois à me dire que je ne devrais rien apprendre. Garder le même regard innocent et stupide de mon enfance, celui où tous ce que disaient les « grands » étaient la sainte vérité !
Cheers !!!

mardi 13 juillet 2010

Moi et ma gerbe...

Rien de tel qu’un beau gros vomi pour commencer sa journée ! Cet exorcisme matinal a la douce particularité de nous ramener aux dures vérités IRLiènnes . Dès lors, le dégueulis n’est plus le simple coulis estival commémorant avec joie les déboires de la veille. Non, ce dégobillis intense s’érige en arme contre la poisse des obstacles futurs ou antérieurs. Vomir, c’est se détacher de ces intrus qui nous bouleversent, se libérer de quelques nœuds intérieurs afin de retrouver la fraîcheur d’un passé candide.

Il existe différentes sortes de vomis. Certains sont accompagnés de râles funestes, ils semblent annoncer une décomposition avancée. D’autres coulent de source, leur fluidité rappelle les accents cristallins d’un torrent de montagne. D’autres encore viennent en morceaux, illustrant cette incapacité physique du système digestif à transformer des éléments qui, à première vue paraissaient très sympathique.
Toutefois, un point les rends commun, leur rapidité pour s’extraire de leur dégueuloir.

Ces dégorgements abscons ne s’embarrassent pas de formules de politesses, de marques de prévention ou de tendresse. Rapides et efficaces, ces jets nauséabonds s’extirpent rapidement en une grosse masse liquide. Ils font mal quand ils sortent, ils puent et sont souvent l’expression d’un malaise. Mais le bien-être qu’ils procurent compense les souffrances endurées.

Ce post, c’est mon dégueulis matinal.

vendredi 9 juillet 2010

Allez les Bleus!!

Voilà où me mène ma concupiscence, à la déchetterie humaine des pieds cassés. Boire et reboire n'amène que des déboires que les dés ne peuvent avoir sans aller au lavoir.
En clair, la drogue c'est mal, et les pieds ça fait mal. L'important c'est de partir du bon pied, à pied levé!
Cependant, il peut quelque fois sembler inopportun de prendre son pied là où d'autres prennent leur thé.  Bien que la piétaille de sentiments auquel les buveurs de thé m'ont confronté ait raté le pâté de ma beauté, j'ai finalement pris mon pied à casser celui des autres!
Quel peut être l'intérêt trouvé à rédiger un post traitant d'un vague et confus sentiment? Mon impotence est-elle si développée que je doive m'en remettre aux confidences du blogging, fantasmer sur les vestiges taciturnes d'une vie nocturne?
Mon blog c'est mon chouchou, ma pomme c'est mon joujou, ma flemme c'est mon troutrou.
Et puis, c'est pas tous les jours qu'on arrive à se fouler le cerveau!!

vendredi 2 juillet 2010

Le président de la raie publique

Sale temps pour les péquenots. Pour les autres c'est encore pire, ils sont moins résistants, et avec cette chaleur, c'est comme si un nombre incalculable d'obstacles avait décidé de se joindre pour les anéantir. Bref, on est dans la merde.
En effet, d'un côté viennent s'amasser les fous sympas, les doux allumés et les idéalistes désespérément dénués de nouveaux espoirs sur des terrasses, chantant joyeusement les hymnes de la vie soulârde. Face à cet attroupement de gentils pochtrons se dressent le monolithe de l'absurde intégrisme, le monument pesant de la conviction. Dans cette église viennent se recueillirent les bigots de l'austère raison, les dévotes de l'intelligence primaire qui étalent avec une sainte dignité la merde coulante de leurs préjugés. Ces fous dont la rationalité ne tient qu'à leur propre conviction sont universels; ils furent ennemis, amis ou ne se sont peut être jamais connus. Certains se cachent derrière le collectivisme des -ismes, d'autres derrière des barrières linguistiques, mais pour moi, ils restent tous une bande d'enculés. Pas au sens propre du terme, qui est une orientation sexuelle que je respecte, mais au sens second qu'eux-même y ont trouvé. N'ayant pas encore de Dieu unique ou de tyrans sanguinaires pour ce groupe hétéro-gêne, je propose de créer un titre pour honorer la fonction dirigeante de cette faction de trou-du cul: le président de la raie publique.
                                                Voici l' âpre résidente de l'arrêt publique! 
Pourquoi tant de violence à l'encontre de parfaits inconnus? C'est la peur qui me ronge, celle de faire partie de groupe que j'abhorre et qui me répugne. Peut être ai-je encore le privilège de croire être séparés de ces  masses gluantes.
Cependant, il est des jours où ma pomme, mon double schizophrénique, ne me reconnaît plus.
Un froid s'installe entre nous deux; faut pas s'étonner après que je tremblotte à ses côtés!